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Corrida de Paimpol 2024

C’était l’événement de l’année pour le Pays de Paimpol Athlétisme.

Non seulement il a tenu ses promesses, mais il les a surpassées. On le voit depuis le Covid, la pratique de la course à pied a explosé. C’est sur cette vague de fond que surfe la Corrida de Paimpol comme beaucoup d’autres courses. Une vague sûrement amplifiée par l’effet JO. Ça n’est passé à côté de personne qu’aujourd’hui “tout le monde court”.

Si on mêle à cela une réputation et un nom désormais bien installé dans le secteur, on obtient le cocktail parfait pour remplir une course deux semaines avant le jour j. C’est ce qu’il s’est passé sur l’épreuve principale des 9,9 km. Au total, 1589 personnes ont foulé les pavés paimpolais samedi ! À titre de comparaison, vous étiez 1265 l’an dernier.

En détail le nombre d’arrivants par épreuve :

  • Marche : 122
  • Eveils athlétiques : 160
  • Poussins : 137
  • Benjamins/Minimes : 189
  • 9,9 km : 981

Ajoutez à cela 174 bénévoles et des milliers de spectateurs, et ça fait 4000 à 6000 personnes à se promener dans le centre-ville de Paimpol un samedi soir de fin d’automne. Les restaurants carburent et tout le monde est content.

La Corrida de Paimpol, c’est la quintessence de la course à pied : des épreuves accessibles à tous et pour tous les âges, un public nombreux et chaleureux, des bénévoles sympa et investis, un parcours unique qui met en valeur sa ville, des animations musicales, les illuminations de Noël pour le côté féérique, des produits de commerçants locaux en dégustation, une visite de la brasserie La Bonne Humeur pour les marcheurs, du vin chaud et de la soupe pour réchauffer les coeurs, un chocolat de qualité offert à tous par notre partenaire Alan Eouzan, +200 lots distribués rien qu’à la tombola, des partenaires généreux, 2000€ reversés aux associations Coeur Santé et ARSLA, à un enfant souffrant de handicap et aux lycéens de Kerraoul pour un projet de voyage… Bref, la liste est longue pour peindre le portrait d’une course de caractère qui s’est imposée d’année en année dans le quotidien des Paimpolais.

Comme à chaque édition, c’est la joëlette de la M.A.S L’Archipel encadrée par les élèves du lycée Kersa qui lançait la course 2 minutes avant le départ officiel. Petite nouveauté cette année ; la présence de Calie Maubec, jeune fille malvoyante qui a couru chez les Eveils Athlétiques. Elle s’est élancée avant les autres avec sa guide, acclamée par tous ses petits camarades et le public.

Côté performance, si le podium masculin est un peu moins relevé que l’an dernier, c’est le contraire chez les féminines avec Gaëlle Le Gléau (1ère/37’15), Maëva Henaff (2ème/39’34), Claudie Geffroy (3ème/39’37). Au scratch : Yves Heloury (1er/31’12), Noa Le Gratiet (2ème/31’37), Vincent Le Bourhis (3ème/32’07).

5 athlètes du PPA ont intégré le top 10 hommes : Yves et Vincent cités juste avant, Antoine Siohan (5ème/32’27), Vincent Rouxel (7ème/32’36), Alexandre Damon (8ème/32’42). Elles étaient 2 chez les femmes ; Célestine Lozahic (4ème, 1ère JUF/39’48), Océane Mahé (10ème, 2ème JUF/43’43).

Sur l’ensemble des épreuves, ce sont pas moins de 60 licenciés du club qui ont couru. Bravo à nos coureurs, petits et grands !

Pour un tel événement, c’est toute la ville qui se mobilise. L’équipe de la Corrida et le PPA souhaitent dire un grand merci aux petites mains qui ont contribué à sa réussite. Qu’elles viennent du club, du lycée Kerraoul, de l’association Coeur Santé, des Bigorneaux Coureurs du Goëlo, des cyclos de Ploubazlanec ou d’ailleurs, toutes ont joué le jeu jusqu’au bout… Merci aussi à Eskale d’Armor pour l’occupation du port, ainsi qu’à la Mairie et ses Services Techniques. Rdv l’année prochaine pour les 10 ans de cette belle Corrida de Paimpol !

Marathon de Valence (Espagne)

Petite pensée à nos 3 valeureux camarades engagés sur la distance reine quand l’heure est à la récup pour les coureurs de la Corrida…
9h dimanche. Si Margaux Guillou et Nicolas Bocqueho en sont à leur premier marathon de l’année, ce n’est pas le cas de Quentin Guillou qui a déjà couru Genève début Mai. Petite déception pour lui qui espérait établir un nouveau record (actuellement 2h34’15) et se rapprocher de la barre des 2h30. Chrono final : 2h35’46/843ème. Il faut dire qu’il revient de loin après une rupture partielle du tendon d’Achille cet été…
Même déception pour Margaux, qui a quand même su batailler fort pour rallier la ligne d’arrivée malgré un tas de péripéties. Dans la douleur rapidement, elle parvient à boucler les 42km au bout de 3h24’49 d’effort. Pour finir sur une bonne note, Nicolas, lui, bat fièrement son record personnel en 2h44’04.